mardi 11 décembre 2007

Salut, ces temps-ci j'ai un peu de mal à me trouver du temps peut me faire vraiment plaisir (le boulot et le reste, enfin surtout le boulot ...) mais je trouve tout de même un peu temps en fin de soirée pour lire, je vais donc vour présenter un bouquin sur un cas particulier au japon : L'Ijimé.

Pour vous donner une idée de l'histoire, je vais vous retranscrire directement un passage du livre :
"Il est difficile pour un étranger de comprendre la société nipponne, ses méthodes d'éducation, ses rites isotériques, ses traditions déconcertantes. Et que penser de l'ijimé, sorte de chasse à courre pratiquée dans ses lycées, avec un gibier - le plus fragile de la classe - et ne meute qui le harcèle jusqu'à l'épuisement, le poussant parfois au sucide."

Ensuite, je vais de nouveau vous donner un passage du livre (assez long) pour vous mettre dans le bain : C'est une lettre de Youkio, "l'ijimé", à sa cousine :
"Le professeur Hiroshi discutait avec un groupe de collègues, il met un point d'honneur à nous ignorer en dehors des heures de cours. Le jardin était très triste avec ses cerisiers nus et ses hérables qui perdaient leurs feuilles rouges. Plus tard, Takeo et Nakaï m'ont suivi dans la rue et m'ont cherché des noises mais je ne me suis pas laissé faire. Je les considère l'un et l'autre comme des médiocres qui essayent de s'affirmer en jouant les Superman. Un jour, souviens-toi de ce que je t'ai dis, je serai le patron d'une grande entreprise, j'aurai des centaines d'employés sous mes ordres et ces deux-là seront parmi les plus insignifiants. Ce sera ma vengeance. Il y a une façon d'être le plus fort qu'ils semblent ignorer totalement.
Il faut que je te parle encore de mon lézard. Il est tellement présent dans mes journées, au moins autant que l'ami que j'ai si longtemps souhaité avoir. I n'a pas l'usage des mots pour s'exprimer, mais son regard pénétrant me raconte la vie dans la forêt de Chuzenji et me parle de la bêtise, de la lâcheté des hommes. Ma mère a raison de croire que les animaux sont habités comme nous par un esprit qui partira après la mort à la recherche d'une autre enveloppe charnelle.

Quand je rentre du lycée, l'après-midi, mon lézard me guette derrière les barreaux de sa cage, je lui donne sa ration de mouches. Il est le seul être vivant qui dépend de moiet sur lequel j'ai droit de vie et de mort.
"



1 commentaires:

Anonyme a dit…

Ca a l'air pas mal dis donc =D (oui je sais j'ai un temps de retard, ET ALORS ?).
Je le lirais peut être =D
Mais bon moi je veux déjà un MURAKAMI Ryu TwT ! faut je le commande ^_^

Et puis je dois lire Shan Sa "impératrice" je te retranscrirais le début xD (oui parce que je dois lire les Fleurs de Mal et l'étranger T_T).

Kisuuuuuuuu <3

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